"Le numérique fait naître une civilisation en rupture: horizontale, transverse, e-médiate. La génération qui manifeste est celle des digitales natives, nés avec un mobile sur l'oreille et une souris dans la main. La génération Messenger, qui se mobilise par Texto, anti jacobine par essence technologique, pour qui la télé, la radio, les journaux imprimés ne sont qu'arts mineurs. [...] les jeunes adultes cherchent moins la magistralité que le partage d'expériences."
N'y a-t-il pas un hiatus dans l'appréhension de la jeunesse, comblé par la cybernétique en réponse à une sorte de démission de la part de leurs ainés?
Démission certes involontaire, les adultes happés par leur quotidien difficile, les changements sociétaux, la crise mondiale, engendre une absence de dialogue entre générations. Les jeunes s'engouffrent dans ce qui les rapprochent tout en les éloignant: la toile, les mobiles, la vidéo.
Ils en viennent à oublier leur corps.
Mais dans le système de santé, où trouvent-ils leur place? Passée la phase de pédiatrie, ils n'ont recours à la médecine qu'en cas d'urgence. Et à l'image de la société consumériste dans laquelle ils évoluent, ils cherchent une réponse immédiate à leurs problèmes de santé, de quête d'identité, d'anxiété. S'ils ne la trouvent pas, ils zappent, et laissent se gangrener des situations difficiles en adoptant ce que l'on appelle des comportements à risque. Toxicomanies, déséquilibres alimentaires, violences.
Ces thèmes sont jugés prioritaires et sont au cœur des campagnes de communication et des actions de sensibilisation. Leur but: protéger, informer, responsabiliser des jeunes trop souvent immatures.
Comment innover?
Comment rendre les jeunes acteurs de leur santé?
Un exemple nous est offert avec "Clap Santé", festival du film amateur de prévention santé pour les 12-25 ans. Le choix de l'outil d'expression est le film vidéo. Ce festival a pour objectif de développer les compétences psycho sociales des jeunes en leur donnant l'opportunité d'exprimer leur représentations en santé, en prévention de la santé ou encore des problèmes ressentis. Cet espace d'expression peut-être un moyen valorisant pour les adolescents de développer la promotion notamment en milieu scolaire.
Et ouvrir leur quotidien.
Démission certes involontaire, les adultes happés par leur quotidien difficile, les changements sociétaux, la crise mondiale, engendre une absence de dialogue entre générations. Les jeunes s'engouffrent dans ce qui les rapprochent tout en les éloignant: la toile, les mobiles, la vidéo.
Ils en viennent à oublier leur corps.
Mais dans le système de santé, où trouvent-ils leur place? Passée la phase de pédiatrie, ils n'ont recours à la médecine qu'en cas d'urgence. Et à l'image de la société consumériste dans laquelle ils évoluent, ils cherchent une réponse immédiate à leurs problèmes de santé, de quête d'identité, d'anxiété. S'ils ne la trouvent pas, ils zappent, et laissent se gangrener des situations difficiles en adoptant ce que l'on appelle des comportements à risque. Toxicomanies, déséquilibres alimentaires, violences.
Ces thèmes sont jugés prioritaires et sont au cœur des campagnes de communication et des actions de sensibilisation. Leur but: protéger, informer, responsabiliser des jeunes trop souvent immatures.
Comment innover?
Comment rendre les jeunes acteurs de leur santé?
Un exemple nous est offert avec "Clap Santé", festival du film amateur de prévention santé pour les 12-25 ans. Le choix de l'outil d'expression est le film vidéo. Ce festival a pour objectif de développer les compétences psycho sociales des jeunes en leur donnant l'opportunité d'exprimer leur représentations en santé, en prévention de la santé ou encore des problèmes ressentis. Cet espace d'expression peut-être un moyen valorisant pour les adolescents de développer la promotion notamment en milieu scolaire.
Et ouvrir leur quotidien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire