
Souvenons-nous du mot d'ordre des deux étudiants fondateurs de Google «DON'T BE EVIL», «Ne faites pas de mal», qui dicta chaque étape du développement de cet outil devenu incontournable. Et en l'occurence ils font le bien. Ils ont devancé les structures sanitaires servant de sentinelles. Et c'est cela que nous devons retenir, à l'heure où l'internet est souvent dénoncé pour ses dérives, nous avons ici un exemple de ce que peut donner la quête d'informations des usagers de santé quand elle est bien traitée. Google est notre outil, et en retour il étudie l'usage que nous en faisons pour, aujourd'hui, s'ériger en rempart potentiel face à la maladie.
Dans une étude datant de 2006 [article en Anglais], les auteurs démontraient que les internautes - en l'occurrence des médecins - basant leur diagnostic avec l'assistance de Google atteignaient un taux de pertinance de 58% [source en français]. Et ce chiffre ira croissant avec le développement du moteur de recherches.
Google était déjà un instrument sans précédent dans l'histoire des idées.
Nous disposons maintenant d'un outil pédagogique au service de la santé. Non que cela puisse s'y substituer; restons dans une perspective de coopération. Mais songez à ce que représente une avance de 10 jours à l'échelle d'une épidémie grippale: des centaines de vie sauvées, voire plus encore. Je suis persuadée que l'avenir repose sur une collaboration saine et efficace entre des instruments tels que les Nouvelles Technologies d'Information (NTI) et nos organismes de Santé Publique.
1 commentaire:
Le stéthostoscope sur Google... à suivre effectivement...
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