samedi 29 novembre 2008

Le droit à l'erreur

Nous sommes pris dans une société de performance dont il faut se libérer pour retrouver l'estime de soi... à partir du développement de ses propres critères d'appréciation internes.
On fait fausse route quand on mise sur ce que la société valorise
(la performance, l'intelligence, le succès) pour trouver
le bonheur, un bonheur devenu «épuisant».
L'auto-évaluation de soi devient ainsi
une réalité avec laquelle il faut
composer, pour être capable
de faire la part des choses
et de se donner tous les
moyens d'affronter
les situations les
plus diverses,
même s'il y a
risque d'
échec

*

Le portrait de la personne faisant preuve d'une bonne estime de soi ressemble trait pour trait à celle qui en arrive à développer à long terme son propre référant, ce sentiment d'appréciation de soi-même, en prenant plaisir à faire de son mieux, en se donnant le droit à l'erreur, en faisant face à toute situation (plutôt qu'en l'évitant), et en investissant sur l'effort plutôt que sur le résultat.

Je peux me tromper.

Prenez le temps de lire ce bel article sur la santé et l'éthique comme jugement d'appréciation sur les attitudes positives ou négatives, tant en ce qui concerne les usagers que les professionnels, par le Pr R. P. Paul.

Pour les plus curieux

1 commentaire:

Bert a dit…

Pas encore lu tous les liens. Mais je me demande QUI a droit à l'erreur? Celui qui apprend ou celui qui sait déjà et est chargé d'apprendre à l'autre? Le soignant, le parent, ou le soigné, l'adolescent? Peutêtre tout le monde?
Admettre l'erreur de l'autre, mais chercher pour soi le sans faute?
Bert